conception lumière
mise en lumière, études en éclairage, diagnostic
– espaces intérieurs et extérieurs
projets pérennes et éphémères
– privés et publics
en maitrise d’œuvre, consultations et AMO
conception et développement d’objets-éclairants
scénographie et design d’espace
rich est l’acronyme des initiales d’Isabelle Rolland et de Christophe Hascoët – et il exprime leur travail aux multiples possibilités.
En croisant depuis 25 ans leurs expériences en architecture, graphisme, design et éclairage, ils ont développé une spécificité essentiellement orientée vers la lumière. Leur travail s’appuie sur les savoirs faire français, s’enrichit de leurs expériences à l’étranger : Paris, puis six années à Beyrouth, Liban, trois années à Dubaï, EAU et maintenant Nantes. Leur démarche consiste à considérer toutes les contingences, à examiner les topographies, à s’interroger sur les modèles et leur histoire propre afin de produire une vue juste, poétique, résonnante, intégrant ou rejetant les particularités relevées, évitant les concepts trop déterminés au profit d’un ensemble de touches successives. Leur travail est conduit par la volonté de combiner technologie, économie et usages à la dimension poétique du projet. La lumière doit être intégrée dès le début du projet. Ils envisagent la mise en lumière dans son ensemble, considérant aussi bien les matériaux contextuels que les sources lumineuses elles-mêmes, les dispositifs de gestion en réseaux ou hors réseaux, la relation diurne et nocturne des espaces et ce, à l’échelle urbaine, domestique ou commerciale. Leurs interventions doivent répondre à une fonction tout en créant un environnement nocturne remarquable, une narration autre que celle du temps diurne. Ils s’attachent à produire une écriture transversale : de la dimension « objet-éclairant » à celle du « territoire éclairé ». Au-delà de la simple prescription, leur capacité au développement de produits sur-mesure – du dessin à la fabrication – constitue un atout majeur et leur permet de formuler des propositions singulières.
La part de l’objet
L’ombre construit la spatialité des objets, la lumière fabrique l’espace. Pour chacun de leurs projets de mise en lumière, comme une évidence, ils proposent toujours la possibilité de dépasser la simple prescription : ils travaillent les sources lumineuses en créant des formes qui généreront couleur, éclat, ombres et aura particulière, dans l’intention d’offrir à chacun des projets un caractère singulier. L’objet émettant un éclairage est bien plus qu’une carrosserie sur une lampe. Il produit de l’espace lumineux, de l’ambiance, il trame, il filtre les flux, il adoucit ou intensifie les faisceaux ; il est également cette présence qui perdure de jour, une narration qui se poursuit dans le temps diurne. Souvent liés au contexte, ils ont conçu et prototypé des objets, puis les ont développés et produits, lorsque remarqués, ils nous ont été commandés pour habiter d’autres espaces. Cai light, société qu’ils ont cofondée avec Annabel Karim Kassar au Liban leur a permis de créer plusieurs collections d’objets. Choisis par les architectes à travers le monde, ils ont retenu l’attention de magazines internationaux. Préférant souvent les techniques de mise en œuvre les plus simples, liées aux contingences libanaises _ pliage et découpe, thermoformage et rarement moulage_ ils ont produit une série d’objets à la fois poétiques et performants. De l’idée au processus de fabrication, du dessin à la réalisation, ils ont mené le développement de ces objets dans un échange constant avec les fabricants et industriels : le modèle Furtive a fait l’objet d’un développement sur-mesure de la matrice pcb/LED afin d’intégrer au plus juste l’enveloppe de tôle perforée.
Depuis leur installation à Nantes dans l’objectivation de nouvelles ambitions, ils imaginent des objets répondant aux besoins émergents, aux pratiques contemporaines et exigences actuelles, considérant le confort, l’énergie, la mobilité, tout en favorisant l’expérience sensible.
Le sens de l’intervention et l’intuition restent leurs moteurs de conception.
Prix
« the London Design Biennale Medal 2016 », pour Mezzing Lebanon, Somerset House, Londres,
Coup de cœur du jury de L’ACEtylène 2016 dans la catégorie conception lumière intérieure, pour Le projet Sous les nuages exactement, LVAN.
Coup de cœur du jury de L’ACEtylène 2014, mise en lumière du Souk Entertainment center
Conférences
« Lumière et architecture », journée d’étude, Site Le Corbusier, Firminy, 16 mai 2019
« Eclairage raisonné _ Horizon 2050 », Les rencards de l’ACEtylène, Saint-Etienne 2016
« Lumière et perception », Les rencards de l’ACEtylène, Nantes 2014
Les associés
Isabelle Rolland
est diplômée architecte DPLG, conceptrice lumière, maitre de conférences associée à l’Ecole d’architecture de Nantes, membre actif de l’association des Concepteurs lumière et éclairagistes – ACE.
Isabelle Rolland explore l’architecture depuis la marge. Elle poursuit ses études d’architecture à Nantes et collabore à Oxymore, association conduisant une approche sensible et critique de l’architecture. Elle suit sa 5e année d’étude à La Facolta di archittetura di Venezia – au studio Aldo Rossi et travaille chez David Chipperfield architects à Londres quelque temps. Elle est diplômée en 1995 (directeur d’étude Jean-Yves Petiteau, chercheur au CNRS).
A Paris, de 1996 à 2003, elle collabore avec Christophe Hascoet tout en travaillant comme assistante d’édition chez Sens & Tonka éditeurs. La rencontre avec Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka est fondamentale. L’architecture se concrétise ailleurs, le Faire prend l’allure de livres, et l’Espace s’aborde par la lumière. La matière “lumière” et, l’éclairage en général, prend place au démarrage du processus de fabrication de l’espace. En 2003, elle s’associe avec Christophe Hascoet et Annabel Kassar et crée la compagnie Caï sarl à Beyrouth. Elle collabore également avec l’agence d’Annabel Karim Kassar sur les projets architecturaux. Puis en 2013, elle cofonde l’agence de conception lumière Rich, à Nantes.
L’idée du collectif dans la création est depuis toujours un facteur moteur et stimulant de son travail, qui s’oriente petit à petit vers une approche plus globale de l’objet et du projet. Elle favorise la dimension du sens par rapport à celle de la forme et reste vigilante quant à la permanence du sens premier et de l’intention des concepts jusqu’à leur réalisation et production.
Coordinatrice lumière au DPEA scénographe de l’ENSA Nantes, elle poursuit dans ses enseignements les expérimentations, du regard aux formalisations spatiales.
Christophe Hascoet
est designer et concepteur lumière, membre actif de l’association des Concepteurs lumière et éclairagiste – ACE.
Après une formation en construction mécanique, Christophe Hascoët intègre l’agence de Yann Kersalé rencontré quelques années plus tôt dans leur ville de Douarnenez. Directeur artistique, il y développe une écriture spécifique du projet. Il collabore aux mises en lumière architecturales notamment sur les projets d’Eurotunnel et du Daily News Building à Taiwan. En 1994, il s’installe en tant qu’indépendant, et son projet pour la Ville de Paris pour le marché de définition “Création d’un Objet Signal aux Portes de Paris’’ est finaliste. Il multiplie les collaborations en France et à l’international : la mise en lumière du projet “Paix et réconciliation” pour la ville de Belfast avec l’architecte Yann Macbeth, l’éclairage d’une chorégraphie de Olivia Grandville lors d’un festival, éclairage du Musée du Domaine de Randan, mise en lumière de bâtiments historiques en Bretagne ainsi qu’une scénographie pour Knoll, le concept du lancement de ‘’Anarchiste’’ pour les parfums Caron et plusieurs collections pour Cartel Skateboards. En 1998 il rencontre l’architecte Annabel Karim Kassar avec qui il collabore et il réalise la mise en lumière de nombreux projets au Liban : éclairage de L’institut Français à Jounieh, bureaux, maisons individuelles, et clubs. Dès 2003, Christophe Hascoët s’installe à Beyrouth où il cofonde la société CAÏ Sarl dédiée aux développements de projets d’éclairage et à la conception, production et distribution de luminaires.
Depuis Beyrouth jusqu’à Nantes où il cofonde l’agence Rich en 2013, Christophe Hascoët continue d’explorer les tensions entre Conception et Production.
Selon Christophe Hascoët : “La lumière peut aider à définir l’espace et bien plus. La lumière est l’élément que je voudrais voir persister. Mais pour être visible celle-ci a besoin de matière, d’où l’élaboration de supports. Ces supports se matérialisent sous formes de collections d’objets éclairants et de surfaces réflectives ou émettrices.
Ma réflexion se déroule de diverses manières mais les principales questions que je me pose sont ; qu’aimerais-je voir, qu’est-ce qui me ferait vraiment vibrer, qu’elle serait la sensation la plus saisissante, qu’elle serait la réponse la plus juste. Et ensuite : comment intégrer, traiter, ignorer ou contourner les particularités et les contraintes liées au contexte du projet : géographie, programme, budget… Le binôme ‘’impact visuel / sens’’ est mon objectif, et celui-ci se réalise dans un cadre raisonné et sensible.”
Ont collaboré depuis 2014
Estelle Lecuyer
Emilie Charrier
Thomas Thébault
Louis Falcon de Longevialle
Clémence Pinte (stage)
Charline Thierry (stage)
Francois Baglin
Lou Tafforeau
Mathilde Gallichet
Paul Texereau
Alexandre Mathieu
Erwan Eveno